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Elixir de douceur

Il coule lentement,
comme un rayon de miel sur la peau du temps,
effleurant les âmes fatiguées,
berçant les silences en murmures apaisés.

 

Dans chaque goutte, un éclat d’aube,
un soupir tiède de brise légère,
une caresse invisible
qui efface les contours de l’ombre.

 

Il s’infuse dans les gestes tendres,
dans la lumière tamisée d’un regard,
dans l’écho feutré d’une voix aimante
qui dépose ses mots comme des pétales.

 

Élixir de douceur,
il ne se boit pas, il se respire,
il danse sur la langue des instants précieux,
se dissout dans les veines du présent,
et laisse sur le cœur
une empreinte de soie,
un frisson de lumière,
le souvenir d’une étreinte
qui ne s’efface jamais.

Eveil de l'imaginaire

Il suffit parfois d’un frisson,
D'un soupir d’air sur la peau,
D'une ombre dansant sur le mur,
pour que s’éveille en douceur l'imaginaire.

 

Là, sous les paupières closes,
une étincelle s’allume.
Elle vacille, hésite,
puis se déploie en douces volutes
comme un songe qui prend racine.

 

Les couleurs s’étirent,
se mêlent à des parfums oubliés,
à des mots jamais prononcés,
à des histoires qui attendaient, tapies,
dans les plis du silence.

 

L’imaginaire s’éveille,
il s’élance comme une marée,
débordant sur le réel, l’effleurant à peine,
tandis que l’invisible devient possible,
tandis que l’impalpable devient réel.

 

Alors, tout devient passage.
Un battement de cils ouvre une clairière,
une respiration sculpte l’horizon,
et chaque pensée, délicatement posée,
tisse un chemin vers l’infini.

Rayon de lumière

Le soleil m'émerveille

Le vent me caresse

L'herbe me peint

Je goûte aux milles et une couleur de la vie.

Esprit des lumières

Magnifique ouverture

Ame libérée ou âme absordée

Le soleil brille et voilà que je disparais

Comme absorbée par la société.

La nuit me porte et me berce doucement

J'entends le doux bruit des vagues qui m'emporte

Vers un haut-delà inquiétant.

Perpétuelle pensée ou sourire éffronté

Regardez comme mon masque

semble me protéger à présent.

Idyllique ma vie rêvée

Nébuleuse ma vie passée

Un mélange entre durable et éphémère

Tout repart à la poussière.

Inimaginable cela s'est passé

Le temps s'est arrété

En cet endroit si sacré.

Le manque

Cette chose qui me déchire la poitrine, qui noye mes pensées et hante mes nuits.
Ce sentiment paradoxal dans lequel l'absence règne grâce à sa présence.
Et pour lesquels passé, présent et futur se lient d'amitié pour encrer cette fissure en nous
qui chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde nous ronge de l'intérieur.


Perpétuel recommencement, nous avançons !
Mais où va-t-on ?
Que cherchons-nous ?
Ce manque qui régit nos vie et qui n'est jamais bien loin.
Mon coeur se meurt, mon âme se déchire.
Je te veux, maintenant, tout de suite !
Pourquoi ? Pourquoi !..
Oh oui pourquoi ne puis-je pas le comblé, le boucher, le bâillonner, l'emprisonner ?
Oh oui pourquoi ne puis-je pas le voir, te voir ...
Toi qui hante mes nuit et cultive mes rêves.


Du rire aux larmes il n'y a qu'un pas,
Ce chemin je ne le connais que trop bien.
Combien de fois l'ai-je traversé, je vous le demande.
Vais-je un jour te revoir ou resteras-tu le fantôme de mes pensées ?
Je meurs à petit feu et voilà que tu pars.
Cette fois je le sais, je ne te reverrais pas.

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© 2025 par Oriane LE FAUCHEUR.

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