Faire le deuil … sans mort.
- orianelefaucheur
 - 15 mai
 - 1 min de lecture
 
Il y a des deuils silencieux, invisibles et profondément douloureux.
Faire le deuil d’une personne vivante c’est accepter qu’elle ne sera plus jamais celle qu’on a connue. Qu’elle a changé, pris une autre route ou qu’elle ne peut plus répondre à notre lien comme avant.
Et pourtant … elle est là.
Elle respire, elle vit mais plus dans notre histoire.
Faire le deuil d’une situation c’est reconnaître qu’un rêve, une attente ou une image du futur ne se réalisera pas. C’est dire au revoir à ce qu’on espérait, à ce qu’on avait projeté.
C’est renoncer … sans vraiment avoir eu le choix.
Ces deuils-là ne sont pas marqués par des cérémonies.
Ils laissent une douleur floue, parfois incomprise ... même par nous.
Mais ils méritent qu’on les regarde.
Qu’on les nomme.
Qu’on s’autorise à en souffrir.
En somme qu'on se donne le droit de mettre un peu de mots sur nos maux.



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